Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, si nous sommes réunis ici aujourd'hui, c'est pour célébrer ce second mois et un jour que nous avons passé ensemble, soit deux mois et deux jours. Vos coeurs se serrent de nostalgie en repensant à la qualité des textes d'une époque révolue mais, déjà, votre âme est prête à encaisser la dégradation progressive de ce cerceau toujours en fuite. Le voyage forme le respect de son prochain, mais il use aussi, comme un kilomètre à pied, ça use, ça use. Oui, ça use les souliers.

En fêtant la très sainte eucharistie de ce blog, en cette veille du lendemain, votre Seigneur et moi-même vous envoyons nos plus fervantes bénédictions pour investir en vous le courage de poursuivre ces pénibles lectures. Ici même, Nous vous infligerons tous les péchés que Nous pourrons imaginer pour mettre votre innocence à l'épreuve. Le peu d'entre vous qui serons capable de tenir le coup aurons droit à la promesse de Notre Reconnaissance Eternelle.

Alors, et pour illustrer Notre propos, veuillez entendre cette intervention du prophète Bob L'éponge, en réponse à son ami Carlo Tentacule lorsque celui-ci vient s'assurer que tout va bien :
"T'as terminé ton travail ? T'as terminé ton travail ?" (Evangile selon Bob L'éponge, livre II, verset 2b).
Nous voyons déjà ici, Mes biens chers frères, comment le Bon Goût se doit d'être absent de notre esprit à tout moment, afin de le remplacer par une lourdeur irrémédiable. Montrez-vous dignes, sortez de votre quotidien par la Sainte Porte de la dérision, et votre vie s'illuminera de mille et de cent boules à facettes qui renverront en toutes directions, dans leur infinie réflexion, la blancheur pathétique qui meuble la stérilité de Notre esprit. Et ce n'est pas cet article insensé qui pourrait contredire un dessein aussi superficiel que celui-ci.

Mais ce n'est pas tout, oh non, ce n'est pas tout. Souvenez-vous, c'était encore hier, une de nos Soeurs s'était faite remarquée par la portée de sa verve et par l'universalité de ses propos. Cette Soeur, Mes amis, mais vous l'aurez sans aucun doute reconnue, c'est Europharmacie. Son éloge à la pureté biologique des corps retentit toujours dans nos esprits impurs, en ces termes notoires : "Nous avons la moindre idée de pillule" !
Et je veux dire oui ! Oui, mille fois Oui à Europharmacie pour cette leçon de sobriété. Qui peut avoir la moindre idée de pillule ? Qui donc à ce culot de prétendre avoir la moindre idée de pillule ? Dites-le moi ! Je vais vous le dire moi, personne ! Personne, non, personne. C'est tout bonnement impossible. La drogue n'a jamais été une solution, dispensez-vous de médication superflue Mes bien chers frères, et votre ardeur n'en sera que plus renforcée.

Pour conclure cette oraison crétine, permettez-moi de faire appel à deux hommes d'exception dont je ne reprendrais que les mots. "L'Homme n'est pas une marchandise comme les autres." disait Nicolas Sarkozy il y a peu. Et je voudrais rendre hommage ici même à sa clairvoyance. Non mon ami, l'Homme ne s'achète pas comme n'importe quoi d'autre, car l'Homme change. Et en changeant, il se rebelle ! Et il mord la main qui l'a acheté, le bougre, dans son incommensurable ingratitude. Alors rendons Gloire aux moutons, à ces Hommes d'exception pour être comme les autres, voire moins. A ces Hommes qui endurent toute leur vie pour n'en jamais rien tirer et laisser le profit aux autres. C'est que la Sainteté de l'Homme se manifeste, lorsqu'il s'efface pour honorer son prochain, jusqu'à ses propres dépends ! "N'est-ce pas ?", dira Jean-Marie Le Pen tout au long de sa vie sans que jamais on ne lui réponde. Grâce à lui, l'Homme apprit à fermer sa gueule, et c'est pas plus mal. Vous aussi, Mes bien chers frères, fermez votre gueule, et ne sortez pas du lot, Dieu et moi vous le rendrons dans l'au-delà. Et n'écoutez pas ceux qui exigent des preuves de cet état de fait, ce ne sont que des hérétiques à la foi décomposée.

Enfin, je termine finalement par le mot de la fin que j'ai emprunté au Dr House : "C'est un crétin !"
La polyvalence de cette merveilleuse composition verbale lui permet de s'appliquer à chacun d'entre vous, Mes bien chers frères.
Je vous souhaite donc une bonne santé ici bas, à tous, et espère que votre foi vous ramènera sur cette page où vous enrichirez votre âme du savoir qu'elle désire dans la croyance en Nos principes sacrés.

Amen la suite, c'est pas prêt de s'arrêter !
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