Signification :

Se comporter de façon rigide, être guindé ou bien hautain. ( source )


Origine :

Il existe chez les rois, depuis toujours, une tradition. Oh il n'en existe pas qu'une mais celle dont je veux parler est en lien étroit avec l'expression d'aujourd'hui. Mais commençons par le début. Il était une fois un roi dont la consanguinité bridait les prouesses sexuelles. La reine, qui avait été importée exprès pour lui d'un pays limitrophe, en était fort marrie. Quoi qu'à la réalité, on peut imaginer l'opportunité que cette impuissance représentait pour elle. Gage de liberté autant qu'objet de chantage, elle dû s'en donner à coeur joie. Mais l'histoire, ou plutôt l'Histoire, donc celle révisée afin de n'en plus choquer les esprits aux moeurs impeccables et de raconter ce qu'il y a de mieux à raconter, la vérité étant souvent ce qu'elle est, parfaitement décevante, comme pour la reine, oui, voilà, l'Histoire, donc, en raconte une toute autre, d'histoire. En effet, le mari, roi de son état, fut délaissé par la marrie, reine du sien, d'état, mais du même, en définitive, d'Etat. Vous suivez toujours ? Pas moi. Je recommence.
Il était une fois un roi impuissant que la reine délaissait. Voilà. C'est mieux. Le roi accusait le coup, mais sa déprime grandissait, au point de le porter aux limites du protocole, ce qui n'est pas sérieux, pour un roi. Le "conseiller" de la reine, et je vois que la présence des guillemets vous met fort en joie, mais c'est ainsi que l'Histoire retint son rôle, le "conseiller", donc, et "confident", et oui, de la reine, lui exprima son inquiétude. Si elle ne parvenait pas à satisfaire son roi, elle seule serait mise en cause, et non le membre royal à la puissance incontestable et à la portée colossale (le roi pissait à plus de douze mètres, ce qu'aucun autre roi ne parvint à égaler). Il fallait donc que la reine fasse en sorte de le satisfaire. Malheureusement, la reine eut beau essayer, elle n'y parvint pas, et prit "congé" avec son conseiller afin de trouver une solution à ce qui pourrait vite devenir leur problème commun. Son confident, qui n'était pas un idiot, lui proposa une nouvelle idée. Si la reine pouvait avoir une preuve de l'impuissance du roi, ou au moins un élément compromettant pouvant remettre en cause sa divine personne, elle pourrait alors s'adonner librement à moults trahisons sous les yeux même de son mari, sans s'occuper jamais de lui, et sans risquer d'être démise de ses fonctions.
Alors, ils élaborèrent un plan. Un soir, alors que la reine tentait de consoler son roi, elle lui glissa que son conseiller avait une solution à son problème. Elle ne la connaissait pas, et le roi devait s'adresser à lui directement. Le lendemain soir, lorsque le roi vint se coucher, il avait le sourire aux lèvres. Il dit à sa reine qu'il avait la solution, et lui demanda de ne pas bouger. La reine pouffa, sachant ce qui allait se produire. Le roi revint peu après, un balai coincé entre les jambes, et le pénis turgescent. La douleur ne lui permis pas vraiment de profiter de ce qui suivit, mais il parvint malgré tout à conclure la démonstration. Le jour suivant, la reine pris le balai et le confia à son conseiller afin qu'il le cache. Et dès lors, à chaque fois que le roi la menaçait d'annuler leur mariage, rejetant son problème sur elle, comme savent faire les rois, la reine lui évoquait un certain balai, dont le fumet rappelait la selle publique de chaque lever de son mari, et qui se serait comme par hasard égaré quelque part, mais qu'on retrouverait certainement très bientôt.
Dès lors, le roi afficha une mine renfrognée et se fit cruel et méchant envers ses sujets. Il méprisa le monde entier de ne pouvoir hurler sa colère et mourut sans joie. Je veux dire sans connaître la joie, car je n'imagine pas grand monde pour mourir dans la joie, à moins que c'en soit la cause, enfin je me comprends. A la mort de la reine, qui suivit de quelques années son mari, on retrouva une lettre dans laquelle elle avouait son stratagème et implorait la pitié pour son âme auprès des sujets du royaume, qui avaient subit le règne tyranique de son mari. Et depuis, à chaque gros con qu'on voyait passer, on dit de lui qu'il avait un balai dans le cul.
Et la tradition vous vous demandez ? En fait il n'y en a pas, c'était pour vous tenir en haleine parce que je savais le début de l'histoire un peu ennuyeux. Avouez maintenant que vous ne regrettez pas. Comment ? Vous êtes déçus ? Bon, et bien dites-vous que tous les rois, depuis, qui ont dans leur nature d'être trop gentils, voire même carrément niais, se plantent un balai dans le cul. Ainsi, et bien que ça n'ait rien à voir avec notre histoire, ils se comportent comme de vrais cons bien de chez nous élevés au grain et bercés très près du mur. Pas d'histoire de chantage ou quoi, les pauvres cherchent juste à imitier un roi de légende qui fut respecté pour sa férocité et son aplomb. On peut pas être roi et très malin en même temps, si vous saviez comme c'est chiant, ce boulot, faut vraiment être bon à rien pour avoir ce genre de poste. Même pas besoin d'une belle gueule. Vraiment, je vous dis, la crème du bac de décantation de la société. Des merdes, peut-être, mais raffinées, en mousse, qui surnagent, présentées sur lit d'or et drap de soie. Bon, j'arrête, je vois que vous vous impatientez.


Pour aller plus loin :

Essayez de vous asseoir.


Réactions du public :

"Ca ne sent pas très bon, qu'est-ce donc ?", remarque Pierre-Marie de la Gingivite Chronique après avoir inspecté l'objet comme s'il le découvrait.
"Ne le répétez pas, mais le Duc da Quitène, un italien, adore ce genre d'expérience un petit peu en marge des pratiques courantes de la sexualité, voyez-vous.", nous révèle Marc-Antoine-Denis du Brancard après sa cinquième coupe de cocktail allégé en sucres, actuellement à la mode parce qu'introuvable en supermarché.
"C'est pour moi ? Petit coquin !", nous implore Joséphine-Marianne de la Roche Bonpré, parfois un peu froide au début mais après elle est bonne.
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