Jean était frustré. Des années à enseigner les mathématiques à ses élèves sans jamais n'en tirer la moindre étincelle de gratitude. Pire même, les lycéens le moquent, et les autres professeurs ne sont pas en reste. L'univers entier semble s'acharner sur ce pauvre homme sans la moindre raison. Alors bien sûr, il est vieux jeu, avec son gilet gris au tissage fin, sa veste grise au mouchoir apparant à la poitrine, laissant apparaître une cravate colorée choisie avec la plus grande rigueur, et son pantalon n'ayant qu'un plis strictement rectiligne à chacune de ses jambes. Monsieur est un gentleman, cela aurait dû sauter aux yeux de tout le monde. Et en conséquence, il devrait plus inspirer le respect que le rire. Et pourtant, ses modèles de toujours ne disent plus rien à personne et Jean n'est plus qu'un anachronisme très soigné dans une jungle urbaine de plus en plus violente. Mais ce qui lui rapporte le plus d'inimitiés, c'est sa façon d'enseigner. Jean est autoritaire, sévère, mais ne s'accorde aucune punition corporelle ni humiliation purement vaine. Il aime son métier, il aime ses élèves, il aime le monde entier, ce tas d'ingrats qui ne lui adressent même plus la parole en retour. Jean se laisse aller à espérer qu'un jour, peut-être, un ou plusieurs de ses élèves se rendront compte de la chance qu'ils eurent de l'avoir pour professeur et viendront le remercier. Et peut-être qu'un d'entre eux aura réussi sa vie et lui apportera le peu de reconnaissance qu'il estime en droit d'attendre devant tous les efforts qu'il fait et que personne ne remarque jamais. C'est que Jean n'est pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers, et il passe un temps fou à perfectionner ses cours, ses méthodes, ses exemples, et à soigner son apparence pour montrer l'exemple en étant irréprochable.

Pour l'heure, Jean est chez lui, attablé, seul, devant une assiette préparée avec une attention extraordinaire qui toucherait le coeur de n'importe quelle femme, si seulement il en fréquentait. Chacun de ses gestes est mesuré, et jamais la moindre maladresse ne vient troubler une routine bien installée. Lorsque Jean a terminé son repas, il retrousse les manches de sa chemise précautionneusement et s'atèle à la plonge. Il n'a jamais eu de lave-vaisselle, et n'en éprouve pas le besoin. Il n'a ni assez de vaisselle propre, ni assez de vaisselle sale pour justifier une telle technologie dans l'enceinte de son foyer. Enfin, il pose l'assiette sur l'égouttoir et part s'installer à son bureau pour relire les cours qu'il compte prodiguer à ses élèves le lendemain. Au fur et à mesure d'une lecture fort minutieuse, Jean ajoutera d'habiles références et calembours destinés à détendre l'atmosphère afin de ne pas paraître froid et insensible à leurs yeux. Puis, satisfait de lui, il s'accorde quelques douces minutes de lecture du journal avant de finir par s'endormir.

Le jour suivant, Jean livre son précieux cours à une classe apathique. Comme d'habitude, aucun de ses nombreux traits d'esprit ne fait mouche, et il est obligé d'expliquer la moindre de ses réflexions, au cas où cela intéresse quelqu'un, et aussi pour ne pas que l'on puisse mal interpréter ses dires. Suite à quoi de nombreux pouffements se font entendre, sans que leurs auteurs ne puissent les réfréner. Mais Jean, avec toute la patience du monde, reprend sa démonstration en espérant que le prochain interlude fonctionne mieux, ce qu'il fait depuis de nombreuses années déjà. Il se dit que plus tard, un ancien élève se rappellera un de ses jeux de mots, sourira, et comprendra à quel point Jean est cultivé, regrettant peut-être de l'avoir moqué. Et même, on le remerciera pour son enseignement, car tout vient à point à qui sait attendre. Et le mérite.

Quand ses cours sont terminés, Jean se rend, comme toujours, à son casier, afin de récupérer tous ses cours pour les ranger chez lui en rentrant. Un homme qu'il n'a jamais vu est là, adossé aux casiers, et le suit des yeux. Peut-être s'agit-il d'un nouveau professeur qui ne lui a pas encore été présenté, ou peut-être est-ce un ancien élève qui vient lui rendre grâce pour ce qu'il lui a inculqué par le passé. Comme ce serait bien. Mais Jean a trop souvent été abusé et trompé à des fins cruelles et ne veut rien laisser transparaître de son espoir. Alors, si cet homme veut lui parler, il devra en prendre l'initiative. Ce qui ne tarde pas.
- Monsieur d'Ecarre ?
- Que me voulez-vous ?
- Vous voudriez bien être admiré comme un professeur d'antan, n'est-ce pas ?
- Je ne vois pas ce que ça change.
Disant cela, Jean commence à s'enfoncer dans son casier dans lequel il n'a plus rien à récupérer. Il est ému et ne veut pas le montrer, il veut rester digne. De toutes façons, il ne souhaite pas faire face à son interlocuteur tant qu'il n'est pas fixé sur ses motivations. Il n'y a personne dans le vestibule, et Jean commence à s'inquiéter. Il mime une fouille scrupuleuse de son casier pour que l'homme ne se doute pas de sa détresse. En fait, il le déteste déjà, rien que pour son approche sournoise.
- Pour avoir tout ce dont vous rêver, il suffit de demander au génie !
A ces mots, Jean marque une pause. A-t-il bien dit ce que je crois ? Ca n'a aucun sens ! Jean sort lentement la tête de l'armoire et regarde furtivement en direction de l'homme. Mais il n'y a plus personne. Alors, il s'approche et remarque un autre casier que le sien à la porte entrouverte. Il l'ouvre, et y découvre un petit objet parallélépipédique, puisque c'est comme ça qu'on nomme ce genre de chose lorsqu'on est professeur de mathématiques. Convaincu qu'il n'aurait pas du se laisser aller à tant de curiosité, Jean retourne à ses affaires. Mais alors qu'il est sur le départ, il se fige. Jean hésite, sensation qu'il n'expérimente que rarement et le déconcerte. Toute sa vie n'a été qu'une succession de règles et de lois qu'il s'est imposées à lui même par bon sens ou galanterie. La curiosité ne fait pas partie de son vocabulaire. Pourtant, d'une façon ou d'une autre, Jean meurt d'envie de savoir ce qu'est cette étrange boîte, disposée au coeur d'un casier totalement vide. Alors, emporté par un vent de folie, Jean récupère l'objet tant convoité, le glisse dans sa serviette, et rentre chez lui.

L'ouvrage est de bonne facture, et semble être une antiquité. Devant, il y a une petite cheville qui sert de charnière à un petit crochet. Le secret de la petit boîte s'apprête à être dévoilé sans autre forme de procès. Jean n'est pas impatient, c'est seulement qu'à ce moment précis il ne voit pas d'intérêt dans la patience. Alors, il ouvre la boîte, et regarde, perplexe, le petit nuage de fumée s'en échapper, puis se disperser en laissant apparaître un sultan miniature.
- Tiens, maître, alors ça farte ?
- Comment ? Que dites-vous ?
- Oh ça va papy, décoince-toi, je suis là pour toi.
- Je dois rêver.
- Hey, non, alors là je suis pas d'accord, tu veux que je te pince ?
- Non, ça ira, que me voulez-vous ?
- Du calme, du calme, je suis pas là pour t'emmerder tu sais.
- Oui bon allez, abrégez, je n'ai pas que ça à faire.
- Ah bon ? Et quoi d'autre par exemple ?
- Cela ne vous regarde pas.
- Oui, facile, à ce compte là moi aussi j'ai mieux à faire.
- Mais je ne vous retiens pas Monsieur.
- Excuse-moi, mais si, justement, c'est que je ne peux pas repartir sans mon souhait moi !
- Voilà autre chose. Et que "souhaitez"-vous ?
- Ah mais moi rien, c'est toi qui dois formuler un souhait.
- Je souhaite que vous disparaissiez. Et ramenez votre boîte de malheur avec vous.
- Oui, mais nan là coco, c'est pas comme ça que ça marche.
- J'ai formulé mon souhait, maintenant je reviens dans cinq minutes, et vous avez intérêt à ne plus être là.
Et Jean de s'en aller à la salle d'eau pour se mettre à l'aise. Pendant qu'il se regarde dans le miroir, l'envie lui vient de pleurer. Ainsi il est éveillé. Il est donc fou, c'est la seule autre option possible. Se souhaitant du courage, il retourne dans le salon retrouver son bureau. Le petit homme est toujours là, allongé sur sa boîte, les bras pliés derrière sa nuque en signe de farniente avancé.
- J'espère que vous avez une bonne raison pour être encore là.
- Je t'ai déjà expliqué, il me faut un souhait qui respecte la procédure, sans ça, je suis bloqué ici et laisse-moi te dire que ça ne m'enchante pas plus que toi. Mais je ne te laisserai pas de répis tant que je n'aurai pas ce que je veux.
- Et vous voulez quoi ?
- Mais le voeu ! Tu es sourd ou quoi ?
- Quel genre de voeu ?
- Mais peu importe, c'est toi le chef là, moi je suis qu'un simple exécutant. Tu souhaites, j'exécute, le deal te convient ?
- Ma foi, ça me semble honnête. Presque généreux même. Alors dites-moi, quelle est cette procédure à respecter ?
- Enfin nous y voilà. Il faut dire la formule suivante : "Cher Génie, qui m'est si dévoué, écoute mon souhait. Je veux..." trois petits points que tu remplaces par ce que tu veux.
- Bien, allons-y. Hum, non, pas ça. Alors, euh, attendez. Voilà. Cher Génie, qui m'êtes si dévoué, écoutez mon souhait. Je voudrais que vous m'apportiez le respect de mon prochain.
- Oui, d'accord, mais...
- Mais quoi, quel est le problème encore ? Vous n'allez donc jamais me laisser tranquille ?
- Non mais je veux dire, si tu me tutoies pas, quand tu fais ton voeu, ça ne marche pas. Non mais je suis censé être ton esclave tu vois, donc si tu me fais des cérémonies alors que je n'en ai aucune à ton égard, ça peut pas marcher.
- J'ai cru remarquer que la politesse n'était plus vraiment de ce monde en effet. Même chez les génies on dirait que tout se perd. C'est désolant.
- Oui enfin je ne te demande pas ton avis non plus, hein, accouche ton souhait, et comme il faut, et ça sera déjà bien. Et si je peux me permettre une suggestion, le respect des autres, c'est vraiment pas amusant.
- Mais c'est ce que je veux.
- Quelle ambition ! Assume-toi comme tu es et tu n'as même plus besoin de moi. On ne peut pas plaire à tout le monde. La preuve, je suis là pour réaliser tous tes rêves, et toi tout ce que tu veux c'est m'envoyer paître.
- Oui, tu as raison.
- Tiens tu me tutoies ça y est ?
- En effet, je ne te respecte plus, alors je peux me permettre la familiarité.
- Mais quel cinéma...
- Et je ne te demande pas ton avis moi non plus.
- Ah ben voilà, tu commences à assumer, tu vois, t'as pas besoin de moi. Allez, t'as pas un rêve secret un peu plus engageant ?
- Ca restera entre nous ?
- Mais quelle question mais peut-être, enfin, qui sait ? Si tu me demandes d'avoir un troisième bras je pense que les gens s'en rendront compte tu crois pas ?
- Oui bon, d'accord. Alors. Cher Génie, qui m'est si dévoué, écoute mon souhait. Je veux que mes élèves m'apportent la notoriété.
Immédiatement, le processus s'inverse et la boîte claque en se refermant. Cependant, elle laisse filtrer une voix grave et puissante qui envahit toute la pièce.
"Ô mon Maître ! Vous avez formulé votre souhait, il est désormais exaucé."
- Ah bon ? Je ne vois pas vraiment de différence, le téléphone ne sonne pas, rien, mais j'imagine que c'est normal et que rien ne va changer...
Devant l'absence de réponse, Jean envisage de rouvrir la petite boîte. Mais lorsqu'il tourne la tête vers elle, elle a disparu. Alors, dépité, il va se coucher sans même avoir mangé, préparé ses cours, ni lu les nouvelles quotidiennes.

Le lendemain matin, rien n'a changé. Il se prépare, se rend au lycée où il enseigne, mais sur le trajet tout est désespérément pareil. Jean se dit que la célébrité l'attend peut-être au coin de la rue, ou dans l'après-midi, on viendra le chercher en plein cours pour le féliciter pour son travail, devant ses élèves, quel bonheur ce serait. Lorsqu'il pénètre dans l'enceinte du lycée, Jean se rend compte que quelque chose est différent. On se retourne sur son passage. Les réactions demeurent les mêmes qu'avant, et on se moque de lui, mais le phénomène semble avoir pris de l'ampleur. Mais Jean a l'habitude, et la journée se passe sans plus de problème qu'à la normale. Le lendemain, le phénomène se reproduit. Dès l'arrivée dans la rue de l'établissement, un groupe de jeune le regarde passer, et, dans son dos, laisse entendre de bien fournis rires gras. Le soir, en rentrant chez lui, il s'arrête au supermarché. Il remarque de nombreux jeunes dans les rayonnages, et l'impression l'assaille qu'ils complottent tous contre lui. Et s'il était vraiment devenu dingue ? Le jour suivant, le doute n'est plus permis, on lui prépare un sale coup, un de plus. Il a déjà vécu ça, et plusieurs fois. C'est bientôt le père cent, et Jean est persuadé qu'il va encore devoir se racheter un costume intégral. Le jour même, il pense toujours à mettre de vieux vêtements auxquels il ne tient pas, mais le jour où les étudiants ont compris ce manège, ils lui ont réservé d'autres jours de "festivité" et d'humiliation, tout au long de l'année. Pourvu qu'il ne soit pas dans une de ces journées...

La journée se passe sans accroc majeur. Mais le soir venu, en rentrant chez lui, Jean est accosté par un individu fort peu recommandable, qui lui dit en substance "Hey ! Mais c'est toi c'est ça ? Hein, c'est toi ! Mais si, Faquin Crétin, ha ha ha, trop fort mec, tu me fais trop rire !". Révolté par tant de vulgarité, Jean se glisse sans un mot loin du malotru. Rentré chez lui, il reprend le cours normal de sa journée. Enfin, ouvrant son journal après s'être glissé dans son lit, Jean est interpelé par une illustration sur laquelle il figure. Et le titre de l'article termine d'éveiller sa curiosité, pour ne pas dire son désespoir. La photo le représente, étalé par terre dans les toilettes de son lycée, et le titre affiche "Faquin Crétin, un personnage qui fait fureur chez les jeunes". A la lecture de l'article, Jean découvre qu'ils sont des millions à avoir visité un site internet à son effigie, dans lequel on doit trouver des vidéos toutes plus drôles les unes que les autres. Le journaliste décrit le personnage qu'il est dans la réalité comme un stéréotype de professeur réactionnaire et méprisable, que des élèves farceurs remettraient constamment à la place qu'il mérite : le caniveau. Et la demi-page qui lui est dédiée ne manque pas d'exemples fleuris et de réflexions violentes contre tout ce que ce professeur est et incarne. Jusque sa tenue vestimentaire, pourtant irréprochable, est présentée comme un modèle "de pauvre gars qui inflige à ses élèves une haine sans doute provoquée par un fameux complexe de supériorité mais qui lui est toujours rendue dans de justes proportions". Le pays entier, le monde, même, se moque de lui, et il ne faudrait pas longtemps avant que l'information circule que ce "Faquin Crétin" existe réellement et qu'il ne s'agit pas d'un acteur. Et alors, tout le monde viendrait s'en prendre à lui, il perdrait son emploi et ne récolterait en échange que lettres d'insultes, brique dans la fenêtre et excréments dans la boîte aux lettres. Il ne resterait plus à Jean que ses yeux pour pleurer, ce qu'ils font déjà à chaudes larmes. Jean est un homme brisé, fini, il ne s'en remettra pas.

Une heure après, un petit personnage apparaît dans le placard de Jean. Il attrape la corde et se glisse jusqu'au sommet de son crâne. ll glisse sur les cheveux gominés et se rattrape à une oreille. Puis, il se pose sur son épaule, s'y assoit, et la tapote de sa main.
- Haaa, mon pauvre Jean, je suis désolé. Je n'ai pas pu résister, tu sais comment je suis, il suffit qu'on me fournisse un souhait pas très complet et je me permets d'y ajouter ma petite touche personnelle. Je t'avais trouvé habile, quoi qu'un peu hautain, mais c'est sans doute normal, quand je vois ce que tu as vécu. C'était malin de me demander quelque chose d'aussi peu ambitieux, et j'ai eu du mal à trouver quel tour j'allais te jouer, tu t'es bien battu, et, tu vois, tu as tout mon respect, c'est déjà ça non ? Tu vois, je m'étais dit qu'en plus d'être sacrément drôle, ça pourrait t'aider à te rendre compte de ce que tu es pour mieux pouvoir l'assumer, en être fier même. C'est dans l'adversité qu'on se sent le plus confiant d'habitude, c'est bien ce que je croyais en tous cas. Et voilà, maintenant tu gis au bout d'une corde, et tu ne ferais même pas une bonne balançoire si j'étais assez lourd pour te bouger. Tu as quand même tenu quoi, deux jours, avant de comprendre ce qu'il se passait. En fait, je n'ai pas été si bon que ça finalement, toi ça ne t'a pas changé grand chose, au début tu n'as même pas remarqué la différence. Je n'ai fait qu'empirer une situation que tu vivais au quotidien. Bon, j'ai bien rigolé pendant ces deux jours, et j'ai même cru plusieurs fois que tu avais tout compris, mais non. Et là, hop, la tuile, enfin, la corde. C'est déprimant. Allez vaut mieux que j'y aille parce que tu vas me déprimer avec toutes tes conneries de suicide et tout. Je sais ce que je vais faire, je vais me trouver un bon pigeon qui voudra un truc totalement bateau pour lequel j'ai déjà un gag super efficace qui marche à tous les coups. Ca nous remontera le moral, enfin à moi surtout, et ça me remettra en selle pour mes prochaines farces. Allez, salut, je préviens pas les secours hein, je pense que c'est pas indispensable, vu que la concierge te voit passer tous les matins depuis vingt ans sans exceptions, il y a peu de chance pour qu'on te découvre à un stade avancé de décomposition. Je crois bien qu'elle a le béguin pour toi celle-là, petit coquin va. Enfin, plus maintenant en tous cas, mais il est pas impossible que ça lui fasse de la peine. Mais hop hop hop, je discute je discute, et regarde-moi l'heure qu'il est ! Et ouais, déjà, l'heure d'aller tendre un bon piège bien de chez nous, ha ha, bon, gigot, hé hé, à plus, enfin, tu m'as compris...

Moralité : Si t'es prêt à tout pour être connu, t'étonnes pas après qu'on se foute de ta gueule. Ca n'a rien à voir, mais c'est comme ça et pis cé tout. Bon, d'accord, je recommence.

Moralité : Si la célébrité ne vient pas à toi, remets-toi en question mais ne va pas vers elle. Mieux vaut être respecté noblement de quelques uns qu'adulé cruellement par une foule amnésique.
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