Sur quel bareau de l'échelle du pigeon êtes-vous assis ? Vous vous êtes peut-être déjà posé la question. Est-ce que j'ai bien fait d'envoyer balader ce vendeur ? N'aurais-je pas dû écouter ses arguments plus attentivement, l'ai-je seulement envoyé bouler pour ce qu'il est et non pour ce qu'il a fait ? Mais au fait, suis-je une proie facile pour les vautours du capital ? Est-ce que j'avais vraiment besoin de ce nouveau tabouret que je n'ai pas encore eu le temps de monter ? Pour répondre à toutes ces questions et bien d'autres, veuillez prendre la peine de répondre à ce test, en évitant de faire usage d'un quelconque objet de marquage sur cette page, vous vous en mordriez les doigts. Et ça fait mal.

Ce matin, vous êtes tiré du lit par un représentant qui vous propose une offre exclusive et sans engagement que lui seul peut vous procurer, aujourd'hui seulement. Il s'agit d'une adhésion à un "club de lecture" sans engagement, qui se contente de vous envoyer des livres que vous n'avez pas demandés et de vous les faire payer ensuite.
4/ La sonnerie de la porte vous a paralysé. Vous voulez ouvrir la porte mais vous n'y parvenez pas. En regardant par le judas, vous apercevez l'homme. Votre sang se glace, vous tombez en arrière dans un petit cri de frayeur. Et ça ne fait qu'empirer lorsque, zélé, l'envahisseur frappe à votre porte et vous adresse la parole, vous ayant entendu.
2/ Vous ouvrez la porte, apercevez le VRP, lui signifiez l'interdiction de démarcher dans votre immeuble, et appelez la police devant ses yeux incrédules, puis derrière son dos fuyant.
3/ Vous écoutez attentivement le personnage, et acceptez de lui donner le verre d'eau qu'il demande pour sceller à tout jamais votre complicité marchande. Vous vous montrez intéressé, mais malheureusement, les temps son durs, et vous lui exprimez vos difficultés de budget. Il vous propose alors une remise supplémentaire et vous offre son stylo. Enfin, il remplit les contrats et quand enfin il vous demande de signer vous lui précisez que vous n'avez jamais accepté son offre et le mettez à la porte.
5/ De votre lit, vous envisagez la situation. Qui peut frapper à votre porte ? Soit un voisin, ou un ami, soit un vendeur. Dans tous les cas, dans votre état, vous allez être désagréable, et vous risquez de vous brouiller avec quelqu'un. Pourra s'en suivre un procès, voire une condamnation, c'est bien plus de risques que vous n'acceptez d'en prendre aujourd'hui. Alors, vous vous rendormez.
1/ Ca tombe bien, vous vouliez justement vous remettre à la lecture, mais vous n'avez jamais su choisir les livres qu'il vous faut. Et en plus on vous fait une offre spéciale, c'est l'occasion ou jamais. Sans compter qu'il n'y a aucun engagement, à part une période minimum d'adhésion d'un an ou de douze livres achetés, mais ça compte pas.

Après avoir déjeuné, vous vous installez devant la télévision pour regarder les informations. On y explique la détresse d'une maison de disques face à la montée en force de la musique libre qui court-circuite totalement sa fonction et la rend totalement inutile.
3/ Vous relativisez l'information. Si on dramatise la situation, c'est sans aucun doute pour faire un peu de publicité à des entreprises déjà florissantes. Vous attendez le prochain reportage.
4/ La vue du présentateur du journal dans votre appartement vous met mal à l'aise. Mais lorsqu'ensuite le reportage sur la manifestation de la veille est lancé, la vue de tout ce monde vous provoque un vertige et vous tombez inanimé.
2/ Vous vous gargarisez de cette formidable nouvelle. Enfin on va peut-être cesser de vous vendre la sauce d'artistes formatés qu'on a sélectionnés pour vous, laissant la place à des gens réellement créatifs et méritants.
1/ Comme quoi, on est jamais à l'abri d'une catastrophe. Vous avez profondément pitié de cette pauvre industrie anachronique et projetez de la soutenir par l'achat massif de disques dans les prochains jours, même si vous n'avez pas de chaîne hi-fi.
5/ L'information est intéressante, mais vous ne vous sentez pas concerné. Acheter un disque, c'est risquer de mettre de la musique qui pourrait déplaire à votre entourage, et vous voulez absolument éviter les conflits. Alors vous êtes désolé, mais vous ne pouvez rien faire.

Vous recevez un coup de téléphone d'un employeur qui vous propose un poste intéressant, qui vous correspond parfaitement, et vous demande de commencer immédiatement, la paperasse pouvant attendre.
1/ Vous êtes tout de suite partant et vous vous jetez dans l'aventure à corps perdu. Trois mois plus tard, alors que vous n'avez pas encore touché un centime, vous commencez à vous inquiéter mais n'osez pas poser la question au responsable.
5/ Si vous acceptez le boulot, il va vous falloir cotoyer des gens tous les jours, vous aller lier des connaissances, vous attacher, et si jamais votre période d'essai se termine défavorablement vous ne pourrez jamais vous en remettre. Dépité, vous refusez, c'est dommage mais c'est mieux pour vous.
4/ A peine avez-vous décroché le combiné que votre voix se fait faible et hésitante. Alors, quand vous apprenez qu'il s'agit de travailler en équipe, vous ne pouvez réprimer un frisson qui vous fait lâcher le téléphone. La tête vous tourne, et vous raccrochez pour aller vous allonger.
3/ Vous acceptez l'offre et vous rendez sur place, mais vous refusez de travailler tant que vous n'avez pas votre contrat. Au bout d'une heure, on vous explique qu'on va se passer de vous et vous rentrez chez vous.
2/ Vous vous foutez ouvertement de la tronche du guignol que vous avez au bout du fil, même si votre téléphone n'en a pas. Avant de raccrocher, vous prenez bien soin de le traiter d'escroc et d'autres noms très imagés.

En ouvrant votre boîte aux lettres, vous découvrez une enveloppe aux couleurs très festives vous annonçant sans même l'avoir ouverte que vous êtes l'heureux gagnant d'un million d'€uros.
5/ Si vous répondez à cette lettre, vous allez avoir beaucoup d'argent. Alors, vous allez commencer à attirer moult convoitises et vous ne pourrez plus jamais être tranquille. Sans compter la perte de vos amis et la découverte de "courtisans" intéressés par votre soudaine intelligence hors du commun. Vous ne pourrez jamais supporter tout ça à la fois. Alors, non sans regret, vous placez la missive dans une chemise cartonnée, pour le souvenir, mais n'y répondrez pas.
2/ Pour vous, c'est de la publicité mensongère, et vous portez plainte dans la journée. Manque de bol, il y avait des caractères invisibles à l'oeil nu vous prévenant que l'enveloppe n'était pas contractuelle, et son contenu vous informait des modalités de récupération de votre lot. Et dans la loi, un mensonge ne compte pas à partir du moment où la vérité existe, quelque part, et même si elle est bien enterrée.
1/ La nouvelle vous ravit, et vous vous empressez de découvrir comment récupérer votre dû. Ca a l'air d'être compliqué, mais ça vaut largement le coût. Oui, parce qu'il faut payer, simple modalité de vérification de votre identité, la moindre des choses.
4/ Vous entendez un bruit non loin de la porte d'entrée de l'immeuble. Quelqu'un semble l'ouvrir pour rentrer chez lui, et il va vous croiser. C'est monstrueux. Vous laissez tomber l'enveloppe, votre boîte aux lettres ouverte, et libre cours à votre panique en fuyant jusque chez vous, formant ainsi un superbe zeugma.
3/ La poubelle déborde déjà de ces enveloppes. Alors, vous renvoyez la lettre à son expéditeur, ainsi que toutes celles que vous avez pu récupérer entières.

Un ami est chez vous et vous raconte sa nuit avec une créature de rêves.
4/ Vous ne tenez pas jusqu'à la fin de la discussion et, désolé, vous priez votre ami de s'en aller parce que sa présence vous stresse.
1/ Vous êtes très heureux pour lui et ne l'enviez même pas.
3/ Dès ses premiers mots, vous lui dites qu'il n'est qu'un gros mythomane mais que vous êtes impatient de voir si ça se termine par une poursuite en voiture avec le FBI.
5/ Avoir une aventure comme ça, c'est vraiment dangereux. Et si sa conquête voulait en réalité manipuler votre ami pour vous atteindre ensuite, malgré vos précautions ? Navré, vous décidez de couper les ponts avec cette personne.
2/ Vous ne dites rien mais vous n'en pensez pas moins. Pour vous, il veut se rendre intéressant, rien d'autre.

Ce soir vous n'avez rien de prévu. Un ami, un autre, vous appelle pour vous proposer de vous emmener dans son restaurant préféré.
1/ Vous acceptez sans renâcler, persuadé qu'il s'agit d'une invitation et que vous n'aurez rien à payer.
4/ Vous ? Au restaurant ? Ce serait une bonne blague si ça ne vous faisait pas autant peur. Vous ne voulez plus entendre parler de ce criminel qui veut vous traîner dans un endroit plein de gens.
3/ Vous refusez, prétextant que votre ami a des goûts tellement spéciaux que vous ne préférez pas découvrir quelle est sa nourriture préférée.
2/ Vous préparez votre kit de table, comprenant de quoi vous nourrir un peu à la table de votre ami sans faire exploser votre addition. Dommage, on vous mettra à la porte du restaurant pour ça.
5/ La proposition de votre ami n'est pas claire, et si vous acceptez, vous ne savez pas de quelle manière l'addition devra être partagée et payée, et vous risquez de perdre un ami. Alors, pour préserver cette relation, vous déclinez son invitation.


Résultats :

Si vous avez une majorité de réponse 1, je suis désolé de vous le dire, mais vous êtes beaucoup trop gentil. Vous croyez pratiquement tout ce qu'on vous raconte, et ce qui est peut-être le pire, c'est que ça ne vous fâche même pas si c'est un mensonge, peu importe l'impact qu'il a eu sur vous et votre vie. Vous devriez vous reprendre en main et montrer plus de perplexité, plus de fermeté dans vos discussion. A moins que ce soit ça, le problème : la communication. Peut-être que l'échange vous fatigue et, par lassitude, vous avez pris l'habitude de laissez les gens parler sans broncher, sans réagir, et de tout accepter de leur part. Mais la solution de facilité est rarement la meilleure.

Si vous avez une majorité de réponse 2, vous êtes malin, ça ne fait aucune doute. Mais vous avez tellement confiance en vous que vous pensez que votre logique est universelle et que le bon sens prime sur l'avis de tout le monde. Malheureusement, ce n'est que très rarement le cas. Du coup, vous avez du mal à trouver votre place dans la "société", mais cette place à l'écart vous ravie. Continuez comme ça, mais essayez de moins vous faire remarquer, de moins vous imposer aux autres, et vous vous attirerez encore plus d'amitiés que d'inimitiés. Enfin, si c'est ce que vous cherchez, mais je peux comprendre que vous préfèriez ne pas vous faire aimer des cons, et c'est votre droit le plus strict.

Si vous avez une majorité de réponse 3, vous êtes très contrariant. Votre sport préféré, c'est le non, par principe. Si quelqu'un attend quelque chose de vous, vous lui ferez espérer pour mieux le décevoir ensuite. C'est dans votre nature, et ça vous amuse énormément. Quelque part, vous avez raison, la vie est un jeu après tout. Malgré tout, ne soyez pas trop fatigant, ou vous pourriez vous retrouver seul et finir votre vie comme ça...

Si vous avez une majorité de réponse 4, vous avez un gros problème d'agoraphobie. La seule perspective d'une présence étrangère dans votre espace vital vous révulse, et vos amis ne peuvent pas vous approcher à moins de quinze mètres. Lorsque vous sortez de chez vous, c'est avec une quantité infinie de précaution pour ne surtout croiser personne. Et si tout cela n'était qu'un jeu ? De quoi avez-vous peur, finalement ? Vous n'êtes pas seul au monde, et ça fout parfois le vertige, mais il est impossible de contrôler ni même d'anticiper autrui. La vie est dangereuse, mais c'est peut-être chez vous qu'il y a le plus grand des fléaux : la solitude.

Si vous avez une majorité de réponse 5, vous êtes peureux. On vous croit parfois flemmard, mais c'est réellement de l'angoisse. Rien ne vous enchanterait plus que d'être insouciant dans vos relations, mais vous savez que le danger peut venir de n'importe où, n'importe quand, et le conflit social est votre plus grande peur. Au point que vous refusez parfois des contacts enrichissant pour ne pas qu'ils dégénèrent. Prenez des risques, le dialogue résoud bien plus de conflit qu'il n'en crée.

Si vous avez lu cette ligne de l'article en premier, vous avez une chance incroyable. C'est vrai : de combien sont les probabilités pour que vous le fassiez ? Pratiquement aucune, en effet. Alors, recevez toutes mes félicitations.

Si vous avez déjeuné avec Dieu et l'avez battu au jeu de celui qui comptera le plus vite jusqu'à l'infini, vous êtes Chuck Norris.

Si en plus il vous a félicité pour votre dernier combat qui fit trois cent vingt victimes, vous êtes vraiment dans une forme olympique.

Si votre boucher est sourd, je ne vois pas ce qui vous étonne.

Si à chaque fois que vous levez le pied pour faire un pas vous vous étalez par terre, j'ai le regret de vous annoncer que vous êtes unijambiste. Je sais, c'est dur, mais vous croyez que c'est facile, pour moi, de vous annoncer ça comme ça ? Bon alors.
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