Les plus courtes sont les seigneurs :

Signification :

Moins on a de longueur, moins on s'attarde, et plus on fait d'effet, donc plus on va loin, finalement. ( source populaire )


Origine :

Formée à partir d'une constatation vieille comme le monde, cette expression intrigue néanmoins, et laisse perplexe de nombreux spécialistes. D'ailleurs, personne n'avait vraiment osé la définir auparavant, c'est vous dire toutes les précautions qui sont prises pour un sujet aussi sensible que celui-ci. Pourtant, l'origine de l'expression est vieille comme le monde. Les Hommes préhistoriques, déjà, avaient sans aucun doute un équivalent de celle-ci en grognements. Et c'est évident, tout le monde l'aura remarqué : "les mâles complexés sont aussi les plus hargneux". En effet, alors que les femelles se font discrètes, les mâles pestent contre le monde entier dès lors qu'ils estiment valoir moins qu'un autre. Et la source de cette frustration est principalement contenue dans leur appareillage copulatoire, en général suite à une comparaison hasardeuse. Le plus étrange est de voir qu'un homme n'ayant jamais eu aucun problème d'ordre sexuel, devant cette constatation, voit son monde bouleversé et peut se retrouver incapable de satisfaire les femmes. Et plus le contraste avec l'élément de comparaison est grand et plus ce phénomène est accentué. Les plus choqués en deviennent pratiquement impuissants, et consacrent alors leur vie à autre chose que les femmes, comme tout homme qui se respecte. Alors, ils se dévouent corps et âme à emmerder le monde, par pure jalousie, et aussi dans l'espoir secret de compenser leur manque génital par une notoriété grapillée à coup de leurs dents, qu'ils ont longues. Et à force de les voir s'agiter, les autres mâles, occupés à reluquer les gonzesses, leur laissent un peu de place, par pitié ou par inattention. Jusqu'à ce que l'énergie du petit nain des plumards ne soit détectée par une personne de haut rang, qui reconnaitra alors en lui l'un des siens, et le promouvra. Car depuis bien longtemps, la plupart des hauts personnages sont des raccourcis naturels. D'où l'expression : "Les plus courtes sont les seigneurs", sous-entendu "les autres ont déjà assez à faire avec les femmes pour passer leur temps à s'occuper des Hommes".

Et cet état de fait perdure depuis longtemps, comme je le disais, au point qu'on ne connait pas vraiment la date de création de cette expression, même approximativement. Ce qu'on sait, c'est qu'au départ, il s'agissait d'un souverain bienveillant qui ne voulait pas d'eunuque pour servir sa cour au château, et choisit donc des gens naturellement peu pourvus, soit peu enclins pour les choses de la vie. Le problème qu'il n'avait pas anticipé, c'est qu'à la différence des eunuques, ces déficients du mandrin pouvaient nourrir de grandes ambitions. Et bientôt, ceux-ci le renversèrent, jusqu'à diriger la presque totalité du monde, comme actuellement. C'est bien simple, regardez tous les chefs d'état, et repérez ceux qui sont, même rien qu'un peu, autoritaristes. Comment ça vous ne vous y retrouvez pas ? Il y en a trop ? Et bien justement ! Vous les tenez !
Le meilleur exemple que tout le monde aura facilement en tête, c'est Hitler. Petit, il avait un ami juif dont la biroute, sans prépuce, donc, puisqu'il était juif, culminait à une altitude deux fois supérieure, au repos, puisqu'ils étaient jeunes, de la sienne, à Hitler, qui avait pourtant son service trois pièce intact. Il en conserva une rancune tenace qui lui valut un assez grand nombre d'inimitiés, même après sa mort, ce qui, dans un sens, est plutôt réussi quand on veut se faire remarquer. Mais attention, ce n'est pas parce que c'est arrivé comme ça que l'inverse est impossible. Il y a aussi, quelque part, des juifs impuissants ou dotés d'une saucisse cocktail, je n'en doute pas. Et ça ne les empêche pas de bosser à la radio.


Pour aller plus loin :

On dit parfois "les plus courtes sont les meilleures", mais on se trompe doublement, et c'est le cas de le dire, même sans vouloir trop taper dans la métaphore animale. Je viens de vous l'expliquer, les micropénis dirigent le monde. Et il leur est insupportable de savoir qu'on peut se moquer d'eux parce qu'on "sait". En effet, la paranoïa est souvent inversement proportionnelle à la taille du matos, et les chefs d'état ayant de multiples raisons de se méfier, il est normal qu'ils tentent de faire disparaitre quoi que ce soit pouvant rappeler aux gens leur déficience. Ils inventèrent donc l'expression "Les plus courtes sont les meilleures" afin de redorer leur blason, prenant prétexte qu'il s'agit d'histoires drôles pour généraliser un principe douteux. Mais ce proverbe est totalement artificiel et ne se base sur aucune réalité concrète. D'ailleurs, même s'il est vrai qu'un grand braquemard ne rend pas son homme orgasmique, et peut même s'avérer douloureux, les femmes qui pensent que la taille enfant assure une énergie jouissive se fourvoient. Celles qui affirment ça croient qu'être en dessous de la moyenne c'est être court et entrer dans la catégorie des petits nerveux maîtres du monde. Que nenni ! Pour diriger un pays, il faut directement tomber dans la moitié de la moyenne, voire beaucoup moins. Et même si on nous raconte qu'avec trois centimètres on peut tout faire, moi je suis désolé, mais dans certaines positions, avec un petit bonhomme lego pour tout phallus, on n'assure même pas la plus petite caresse.
Cette rubrique "Pour aller plus loin" s'est un peu dépravée avec le temps non ? Pourtant, je n'ai même pas fait de jeu de mot douteux avec son titre cette fois. Je suis irrécupérable. N'empêche que pour aller plus loin, il vaut mieux éviter de taper dans le politique... et voilà, j'ai pas pu m'empêcher. Que voulez-vous, on se refait pas.


Réaction du pubis public :

"Pourtant quelqu'un m'a dit qu'il valait le coup, et elle avait un prénom vachement proche du mien.", manifeste une anonyme au témoignage touchant, à défaut d'être pénétrant.
"Quatre secondes, trois centimètres, la performance de notre maître.", déplore une autre anonyme dont les initiales rappellent un moyen de paiement très répandu.
"Tu es ma came, à défaut d'avoir l'arbre pour aimer les dames.", évoque une dernière anonyme se faisant passer pour l'épouse d'un chef d'état.